Une salade de bébés salades de toutes sortes melangées, avec de la roquette (que je mange avec à peu près n'importe quoi), de la mangue, et une vinaigrette à l'aneth, ail, huile d'olive et vinaigre balsamique. yummy...
Une de mes choses préférées, les "jeleuri", quoique ceux-là ne sont définitivement pas les meilleurs, pas assez moelleux mais font l'affaire...Lorsque j'étais jeune et, avec ma soeur, nous étions présentées avec une boite de ces gelées au sucre, je me sentais vraiment speciale, le traitement VIP dans ce temps-là, je ne saurais dire pourquoi, peut-être qu'on n'en trouvais pas souvent dans le commerce (vu la rareté de toutes choses nourriture confondues), ou cela se peut à cause de mon père qui a eu depuis sa jeunesse une sorte d'adversité au sucre (c'est pas qu'il n'en mangeait pas, mais les gâteaux, glaces, chocolat ne faisaient pas partie de ses mets préférées, et il nous parlait souvent des "effets secondaires" du sucre : les caries et la prise de poids potentielle. Et maintenant qu'il fait du diabète, on dirait qu'il avait raison de le détester le sucre, comme s'il savait pour plus tard, en quelques sortes...)
N'empeche que les boites de gelées me faisaient sourire et rêver pendant au moins toute la journée : ces boites, assez grandes, rectangulaires, de diverses couleurs (il y en avait plusieurs sortes, des roses avec deux têtes d'enfant, une fille et un garçon, déssinés dans le style caracteristique des années 60-70, ou des oranges, plus petites), avec à l'intérieur, plusieures rangées de ces merveilles sucrées, tels des joyaux brillants, qui me faisaient des clins d'oeil on dirait avec les grains de sucre reflétant la lumière.
On les mangeait, avec ma mère et ma soeur, et on essayait de deviner à quel fruit ils sont, on en proposait un chacune et ensuite on regardait à l'arrière de la boite...Et ils faisaient rarement long feu. Comme on ne devait jamais manger toute la boite d'un coup, en garder pour demain, ma mère les cachait, comme elle faisait souvent avec plein d'autres choses, dans le gros placard près de la cuisine, mais sans succès, car le lendemain matin je les retrouvais dès qu'elle partait au travail, et ma grand-mère, qui nous gardait, n'étant au courant de rien (ou faisant semblant de ne pas l'être) ne disait rien en me voyant, avec une chaise, fouiller dans ce gros garde-manger, où sur les rangées d'en haut il y avait des dizaines de bouteilles d'alcool de marque étrangère, qui me fascinaient par leurs étiquettes.
Je pouvais ainsi fouiller à plusieurs moments de la journée sans que ma mamie s'inquiète outre mesure, me connaissant (fouiller partout était un de mes passe temps favoris...), et à chaque fois, j'en prenait une autre, de ces merveilles sucrées, sans même le dire à ma soeur, que j'avais trouvé la cachette. Il va sans dire que je me retrouvais le soir devant deux personnes assez fachées, ma mère et ma soeur, leurs visages se ressemblant, avec leurs cheveux presques noirs coupés aux oreilles de la même façon, fronçant de la même façon, me criant chacune à son tour (au fait, c'est ma soeur qui commançait : "Agiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!! Qu'est-ce que t'a encore fait?...." en voyant la boite presque vide, et moi, je ne faisais que rigoler de mes exploits et courais pour pas qu'elle m'attrape, comme Angélique fait, et je ne revenais que lorsque la boite se rouvrait à nouveau, en essayant de ne pas rire, et en prenant un air de chien battu...
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