Sunday, July 26, 2009

Vendredi soir au festival Juste pour rire



























Après une soirée au parc (Angé s'est fait un ami qu'elle ne lache plus, Louis, le papa d'un beau bébé garçon blond, Guillaume, je les laisse se débrouiller - Angé l'accapare au point où il ne peut pas s'occuper trop de son bébé qui heureusement se tient tranquille et je m'éloigne, avec Lu, qui aime lui lancer du sable à ce monsieur, parce que cela le fait rire et Lu adore faire rire le monde, mais je préfère être loin avec Lu, comme ça pas de sable à la tête du gentil Guillaume), et après leur bain (commun, récemment, pour sauver du temps) et préparation d'un sac à dos de vêtements chacun, papy vient les chercher vers 7h, alors, avec M.-C., nous allons faire un tour sur St-Denis, c'est animé, beaucoup de monde, je me sens un peu comme dans un rêve où je n'arrive pas à rien m'expliquer et je n'essaie même pas, enfin j'essaie pour elle un peu, mais nos conversations n'aboutissent à rien ce soir, malgré la bonne volonté des deux côtés, nous sommes fatiguées, je dors quasiment debout, mais cela me fait très plaisir de la voir, on s'était pas vues depuis avant qu'elle parte au Mexique, pour 2 semaines, et elle est revenue depuis 2 autres. Elle me raconte un peu son voyage, et plus sa décision par rapport à M., qu'elle décide d'aller voir début aout à Atlanta, où il est présentement en visite chez sa soeur, elle a des larmes aux yeux , lorsqu'elle me parle de son impression du train qui passe ...Mais je suis contente pour sa décision, malgré ses doutes. Nous allons voir le monde merveilleux de Florent Veilleux, et là je me sens encore comme dans un rêve, avec toutes ces machineries, et ces miroirs...et cela me rappelle le magnifique film Casanova, de F. Fellini,
l'espèce d'oiseaux mécanique fétiche, avec Donald Sutherland jeune. J'ai envie de le revoir. Nous allons boire un café (moi, plus une salade et panini au fromage de chèvre) et un cidre (elle) à la Brioche Lyonnaise, sur la terasse en arrière, cet endroit me rappele une autre nuit, avec Alex., début novembre passé, j'étais si heureuse, je n'en reviens pas comment tout cela peut changer, j'avais acheté des macarons, que j'avais mangé ensuite avec M.C. quelques jours plus tard, et ensuite nous avons fait une longue marche, mais anyway, j'étais si heureuse, et pour si peu, mais si heureuse, j'écoutais You are never alone, il faisait froid, c'était après mon cours d'intro avec m.p., je me sentais si bien, et si confiante en tout, je me disais qu'il suffit que je fasse juste ce que je dois enfin faire, même si j'avais si peur, et que tout s'arrangerait et serait parfait si j'y arrive, que tout irait mieux si j'arrive à dealer avec cet échec-là, et que, comme par magie, tout irait comme je le veux par la suite, je ne voyais pas aucun autre échec possible après celui-là, comme si c'était interdit, ou impossible, rien ne pouvait être pire... je me suis trompée, toutes mes pensées avec le recul. Comme si je croyais qu'en faisant tout, mais vraiment tout mon possible j'y arriverai sans aucune peine , et même en ce moment j'ai du mal à croire que cela puisse ne pas fonctionner, et pour rien...Tout n'est pas soit blanc, soit noir, me dit M.C., il y a du gris...C'est peut-être vrai, mais je ne le vois pas là. Il y a trop d'éclairs ce soir, j'ai peur.

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