Saturday, June 13, 2009
Soirée chez J. et sortie dans le village : Aires libres
On devait aller au théâtre, mais comme il ne restait plus de billets, je lui rends plutôt visite, avec une bouteille de vin, visite promise depuis très longtemps, mais mieux vaut tard que jamais (quoi que j'aime mieux : mieux vaut plus tôt que plus tard comme devise). J'aime son appartement dans le village, en face d'une impressionnante église anglicane, avec un interessant message au dessus de sa porte ("Le chemin du paradis", J. dit que c'est plutôt le chemin pour venir chez lui, rencontrer Jean-Chou (Jean-Charles, son chat, un beau et gros matou, à poil long, (il me rappele un peu Max), que j'ai juste aperçu quelques secondes avant qu'il quitte le domicile par la porte-arrière).
Habitant là depuis 3 ans, J. a mis sa touche personnelle à l'appartement, (qui est grand et a une belle vue en arrière sur une cour aux grands arbres), notament avec beaucoup de plantes et de tableaux, beau mélange bohème de styles et objets. J'aime son grand portrait de sa nièce M.-H. lorsqu'elle avait environ huit ans, ainsi que la touchante histoire de cette petite , qui a maintenant 18 ans, et veut faire une formation en techniques juridiques.
Dans sa chambre, un tableau représantant ce chateau que ma mère a visité en Allemagne lors de son voyage chez son amie Monica, duquel on s'est inspiré pour le chateau de Walt Disney, je ne sais plus le nom, pas loin d'un calendrier des Dieux du stade, mon préféré, je ne nomme pas de nom, mais disons que c'est F.D.
Il me raconte l'historique de ses problèmes avec son appart, avec son ancien proprietaire qui s'était engagé à faire les réparations nécessaires et ne les avait toujours pas faites, depuis 3 ans, J. entreprend fin 2008 des démarches auprès de la Régie du Logement, entre temps l'immeuble se vend, 2 nouveaux proprietaires, dont un que J. appelle "l'épouvantail à moineaux" (je trouve ça crampant à chaque fois qu'il me le dit, je suis morte de rire) : un vieux gros qui a utilise 1 litre de teinture noire pour ses longs cheveux, et qui entreprend le curieux métier d'homme de ménage nu, il parait que cela marche très bien pour lui, il charge apparament 30$ de l'heure et il a de nombreux clients dans le voisinage. J. l'aime pas, en plus il veut lui augmenter le loyer (qui est assez bas), et qu'il démenage parce qu'ils veulent entreprendre des travaux (c'est un vieil immmeuble de 1907, 40 minutes pour remplir la baignoire, mais elle est superbe, sur pattes, et d'origine il me semble).
Nous parlons de tout cela, en buvant des Kirs, et J. me montre aussi sa savoureusement bien écrite lettre (j'en suis impréssionnée) en réponse à celle de l'avocat de l'épouvantail à moineaux (avocat de Longueil, qui, soit dit en passant, ne sait pas très bien rédiger ses lettres...) Ce nouveau prorietaire là leur fait envoyer les chèques du loyer par courier recommandé (parce qu'il ne reçoit supposément pas les chèques envoyés par la poste, de tous les locataires, il doivent payer 10$/mois pour, J. le fait pour qu'il le laisse tranquille avec le chat), bravo J. pour l'article 1566 C.c.Q. (un payement est quérable, au domicile du débiteur...)
J'aurais aimé que Jean-Chou revienne (j'aime tellement ce nom que j'ai même appelé Lu comme ça ce matin), mais il était surement parti pour un merveilleux voyage pas loin...J'apprends aussi beaucoup de choses sur les voisins, la "connasse" (la matante l'autre prorietaire, avec l'épouvantail), un des voisins a 8 chats, j'en vois 3 sur le balcon en sortant... On parle aussi d'André Moreau, J. est en train de lire un des ses livres, dédicacé par l'auteur, gros comme la bible, j'en lis quelques pages, très drôle (et enrichissant, le moins que je puisse dire...), je veut qu'il me le prête, mais il le lit, alors il me prête un autre livre pour quand j'aurais (bientôt) le temps de lire ("Souvenirs d'une gamine effrontée", les mémoires de Lucienne Chauron, une jeune parisienne très imaginative...). J. veut qu'on aille rencontrer A.M. à une de ses conférences, mais là je ne suis pas très sure de vouloir...
Nous sortons pour souper (vietnamien, une terasse sur Ste-Catherine, pas loin de chez lui, il m'invite, nous admirons les "beaux mâles", comme il dit, mais les jardinières juste à hauteur de nos têtes nous en empêchent, et j'aime plus son poulet au lait de coco et à la lime que mon poulet aux arachides, un peu trop riche). Nous n'avons pas le temps ensuite de prendre un verre (je dois rentrer assez tôt, c'est Charmaine qui garde Lu, Angé étant chez papy et mamie), mais nous marcheons jusqu'à Berri, et je suis très contente de découvrir ce bel évènement qu'est Aires Libres, Ste-Catherine pietonnière entre Papineau et Berri, déjà la deuxième année, et cette fois le thème est inspiré des ruelles, il y a des pinces à linge géantes partout, mais j'aime surtout que c'est très animé, beaucoup de monde, c'est rendu pas mal plus chic aussi, alors voilà une très agréable soirée en bonne compagnie.
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