Weekend chargé : vendredi soir au resto et au cinéma avec M.-C.

Vendredi soir, j'emène chère Cocotte chez mamie et papy (Lucian y était déjà depuis midi, mamie l'avait pris après ses vaccins au Dr. Reiter, je profite pour aller magasiner, mais je ne trouve presque rien, comme d'habitude lorsque j'ai une idée fixe et je cherche quelque chose de spécifique, je voulais une jupe blanche droite, en lin, et un t-shirt rouge, les maches courtes ou trois quart, les magasins que nous faisons, à peu près une dizaine, n'ont même pas quelque chose qui ressemblerait, de loin, alors je m'achète une camisole blanche et un t-shirt rose et blanc, et des nouvelles lunettes de soleil, rouges).

Je rencontre M.-C. sur St-Denis, elle vient juste de rencontrer dans la rue par hasard Christophe le français prof à McGill en imagerie biomédicale, et sa "nouvelle" copine (ça fait 8 mois au fait) Karima, neuropsychologue qui avait étudié avec M.-C. et qui fait un post-doc à UdM. Il sont très sympa et cutes ensembles (et "non fusionnels", comme ils le disent eux-même si bien, alors nous allons avec eux prendre un verre et manger à un restaurant français sur Ontario, Le Pelerin Magellan, où, deuxième surprise de la soirée, François (du Certificat, lui qui a eu un bébé garçon récement) est notre serveur! Pas accepté non plus au Bac, il lui reste 2 cours qu'il compte prendre à l'automne.

C'est donc la soirée des rencontres plaisantes et imprévues.
Nous prenons une bière et parlons de plongée sous-marine et diverses autres choses très intéressante, ensuite moi et M.-C. allons au cinéma. Nous avion prévu de voir Le crime est notre affaire, avec Catherine Frot, qu'on adore toutes les deux, mais malheureusement, il ne jouait plus, jeudi était le dernier soir. Mais J'ai tué ma mère venait de sortir et je voulais le voir, ce film a gagné 3 prix au Festival de Cannes cette année, j'étais intriguée, et prise au dépourvu, M.-C. accepte sans réflechir, il faut dire qu'il fallait qu'on se décide assez vite, la file derrière nous s'allongeait rapidement et nous ne somme pas vraiment reconnues, ni l'une ni l'autre, pour être des rapides preneuses de décisions...

Mais là fière de notre choix, j'ai adoré ce film, très drôle et intense aussi, nous rions beaucoup et nos voisins "expressionless" (mais eux-là, vraiment là, même pas un sourire...), nous font sshhh, et plusieurs fois. Nous ne sommes pourtant pas les seules à rire dans la salle, ce film n'est pas une comédie, c'est vrai, mais il est tellement drôle par moment, Xavier Dolan (acteur et réalisateur du film) a de la repartie, et pas à peu près, Anne Dorval est magnifique également, son monologue au téléphone avec le directeur du pensionnat est crampant et génial. Ce gars d'à peine 20 ans écrit et réalise ce bijou de film, c'est quelque chose...

Il dit en entrevue : "On a juste une vie. En ce qui me concerne, elle n’est pas devant moi mais derrière moi. Quand on dit que l’on a la vie devant soi, on s’assoit sur cet axiome-là. Je ne sais pas ce qui s’en vient. Tout pourrait s’arrêter tellement rapidement! Moi ça me fait peur. J’ai envie de vivre. Le vent se lève! Il faut y aller. Maintenant!"