Monday, June 29, 2009

How things are connected...

I never accept friendships on facebook from people I just don't know, never ever, but the face of this girl, M.d.W., looked familiar somehow (but, then again, so do half the faces I see walking down the street...to me, anyway ;) ), and she was recomended to me by a friend of mine from BMO, V. who left last year for Vancouver, so I figured that's where I know M. from (and it's most probably the case).

As I was browsing people's facebook photos earlier today, I saw her in this riding oufit riding a horse, and I really liked it, since I love horses, and then I was looking at where she lives, and it's this village called St.-L. ...

I don't have a clue where that is, probably not far, but then I remembered a few months ago, probably march-april, I had received several phone calls from 2 different numbers which I looked up, turned up they were calling from St.-L. ... everytime one of them said they called the wrong # as they heard my voice, then the other one never lef a message.

Si ça se trouve, they know each other, and M., and one day, if a movie is made out of my life (I just hope it won't go straight to dvd), and we get to see both sides of the same story, as usual in movies (don't you just love that? there's a french movie I looooooooooooved-loved about it, I don't remember the name, but it had Audrey Tautou and Samuel LeBihan-which I find cute, or I used to, as main characters), we'll see this St.-L. person plotting this evil scheme for me to go there and take up riding lessons (which I always wanted to do anyway!), become best friends with M. (who recently had an adorable little girl) and eventually move there or something like it...bring their little village a lot of sunshine, excitement, drama and soupers-taboo/scattergories/poker/monopoly...

So let's get to know M. a little better. And google St.-L.

How about that?
Voilà ma petite histoire du jour, G. I.m depressed..."Now my foolish boat is leaning..."

Saturday, June 27, 2009

Tim Burton's new movie, I can't wait...2010 though









More funny stuff : HappyFish




Watch more of them here

If I was to go to London this summer I would go see this



Bansky on MySpace

Musique : Placebo




Sommes nous les jouets du destin
Souviens toi des moments divins
Planants, éclatés au matin
Et maintenant nous sommes tout seuls
Perdus les rêves de s'aimer
Le temps où on avait rien fait
Il nous reste toute une vie pour pleurer

Funny : unusual bouncers

Inspiring unknown man

Mineriada, 2009 style

You're the conversation ...



You take my confidence from sane to brave
Make me strong, push me on and take a chance
Learn to jump the waves.
So questions, are we playing?..is your card an ace?
Am I the joker in your hand or a friend on a bad day?

More than speaking, more than thinking,
silently you're on my side
No disguise, no hide-and-seeking
Mouth to mouth you saved my life.

HOME








Regardez ce beau film ici
...

Saturday












I was supposed to spend the evening with L., she had invited me to a restaurant near her place on Beaubien, and then to La Ronde (she has a seasonal pass for her and the children, and can bring a friend for free, then we were supposed to watch the fireworks from there), but we didn't go anymore because of the weather, so I opted to go to the parc (how about that?...), even though I wanted to go see the Hangover, but didn't finally go.

Friday, June 26, 2009

Des vieux souvenirs inoubliables : Bucarest, 13-15 juin 1990

Après quelques semaines de manifestations au centre-ville de Bucarest, à la "Piata Universitatii" (des milliers de personnes se réunissaient là jour et nuit, se sont donné le nom de "golani" - hooligans, pour moquer Iliescu, candidat aux présidentielles de mai '90, ancien communiste qui gagna effectivement les éléctions, à cause de sa popularité dans les campagnes où il avait redonné les terres à ceux dont les communistes les avaient enlevées dans les années '50-'60, qui les avaient appelés ainsi, des "hooligans", ces étudiants pour la plupart, intellectuels, artistes etc., ou des gens qui étaient contre le fait qu'un autre communiste arrive au pouvoir après la révolution de 1989), après ces merveilleuses semaines (j'y étais plusieurs fois avec mes parents, et parfois en cachette avec mes amis, j'avais environ 12 ans, mais je me rappele ces merveilleux moments comme si c'était hier, il régnait dans cette place une atmosphère de féerie et d'espoir, je n'ai jamais rien connu de si intense, le pouvoir d'une foule où tout le monde pense pareil, chante à l'unisson des chansons composées spécialement pour l'évènement par des artistes connus ou inconnus jusqu'alors, danse, rit et applaudit; comme j'étais très jeune, d'autant plus fascinée par tous ces étudiants et étudiantes un peu plus vieux, ces être libres et pleins d'espoir pour un meilleur pays, leurs paroles, gestes, chansons, sourires, cigarettes, vraiment tout est resté gravé dans ma mémoire; là j'ai commencé à m'intéresser à la politique, à lire tous les journaux - et il y en avait un paquet après la révolution, comme des champignons- alors qu'avant je voyais cette activité comme un truc de grand-mère), Iliescu (alors président de ce Conseil provisoire - Consiliul Provizoriu de Uniune Nationala, décide d'aller faire un discours chez ces miniers à Valea Jiului, comme quoi les manifestations du centre-ville de Bucarest mettent en danger la démocratie, les éléctions, que ce sont des extremistes, et ils leur dit carrément de venir délivrer les citoyens de Bucarest de ces voyous-là, bla, bla, bla, alors ils s'emènent et il font un carnage pendant trois jours. Le gouvernement n'a jamais reconnu plus de 7 morts, mais il y en a eu beaucoup plus, d'après les journaux de l'opposition de l'époque, en tout cas, les hopitaux étaient remplis, leur arme de prédilection étant "bâta", et ils ont complètement saccagé l'université, pour bien montrer à tout le monde qui c'est qui appuie Iliescu, et qui est contre (les gens instruits), et pour que personne n'ait le gout de retourner manifester dans cet endroit, ever...
Je me souviens de ne jamais avoir aussi triste et déçue, qu'en ce jour du 13 juin 1990 ... Pendant la durée de ces manifestations, du 22 avril au 13 juin, j'ai souvent écrit dans mon agenda de l'époque, un gros bleu que j'ai encore, plein de choses que je vais relire bientôt et écrire, les paroles des chansons, les discours de diverses personnalités qui ont parlé du fameux balcon, des choses que j'aurais voulu ne jamais oublier, j'en était consciente et je me disais : "ce qui m'arrive en ce moment est absolument merveilleux, il ne faut pas que j'oublie, jamais, comment faire?"...je me rappele spécialement d'un article de journal écrit par un écrivain très connu, qui participait à ces évènements, et qui, après les atrocités commises par ces ouvriers brainwashed et dont les leaders étaient surement des membres de l'ancienne Securitate, a écrit un superbe article en première page d'un journal hebdomadaire que j'aimais beaucoup (mais dont je ne comprenait pas la moitié des articles, qui étaient écrits par les gros cervaux de l'époque, écrivains, philosophes etc.), le journal 22 (nommé ainsi en l'honneur du 22 décembre, le début -officiel, du moins, à Bucarest- de la révolution de '89), je crois que ce journal existe encore ? ou existait encore il n'y a pas si longtemps, mais son article donc, en gros, disait la même chose que ce que je pensais, comment ne pas oublier, ou qu'est-ce qu'on va se rappeler, 10, 15, 20 ans après ces évènements, qu'est-ce qu'on aura retenu : un visage, les paroles de quelqu'un en particulier, le sentiment qu'on avait, des bribes d'une chanson, le son de la foule, etc., -pas avec ces mêmes paroles, mais dans ce genre là - et il finissait : quoi qu'il arrive, et il va arriver l'inévitable, on oubliera tout cela, ce dont on va se rappeler est une seule chose : que c'était merveilleux. Je me sens encore chanceuse d'avoir vécu ces jours qui ont changé ma vie et qui ont fait de moi un peu qui je suis maintenant.

"Ultima declaraţie (de dragoste), ultima declaraţie (de război)"

De pe CATAVENCU:

"Subsemnata Pătraşcu (Moţoc) Gabriela-Victoria declar în deplină cunoştinţă de cauză şi nesilită de nimeni că aceasta este ultima mea declaraţie despre cele ce mi s-au întâmplat în zilele de 13, 14 şi 15 iunie 1990. Da, recunosc că în vara anului 1990 eram studentă a Facultăţii de Litere din Bucureşti şi da, recunosc din nou, am participat la aşa-zisa manifestaţie din Piaţa Universităţii cam din luna aprilie.

După cum am mai declarat anterior, în cele şase interogatorii ale Procuraturii Militare şi în cele patru declaraţii scrise (din care nu mai există decât una la dosar), am participat de bunăvoie, pentru că aşa am vrut, pentru că aveam 19 ani, eram frumoasă, tânără şi plină de speranţe.
Pentru că acolo, în Piaţa Universităţii, am exersat lângă cunoscuţi şi necunoscuţi cum e să râzi, să plângi şi să fii liber.


Evenimentele despre care voi relata mai jos şi-au avut punctul de plecare în noaptea de 12 spre 13 iunie, când Poliţia a intrat în forţă în corturile celor care refuzaseră să părăsească Piaţa după alegerile din mai 1990. Potrivit presupunerilor mele, aceşti "rezistenţi", care nu erau violenţi, mai "întârziaseră" şi ei puţin pe acolo, ameţiţi fiind încă de atmosfera de carnaval a Pieţei Universităţii şi de neaşteptatul şi superbul exerciţiu al libertăţii care se desfăşurase acolo.

Declar că nu am putut explica termenul de "exer­ciţiu al libertăţii" angajaţilor Procuraturii Militare, dar o voi face, ulterior, în instanţă, dacă mi se va cere.

"Rezistenţii" din Piaţa Universităţii au fost "curăţaţi", aşadar, în noaptea de 12 spre 13 iunie de către "curăţătorii" regimului Iliescu, obsedaţi atunci şi acum de "imaginea României în lume". În activitatea de curăţire au fost folosite bastoane de cauciuc, scuturi şi pumni ai unor aşa-zişi angajaţi ai Ministerului de Interne, iar spre dimineaţă Piaţa Universităţii, cu excepţia unor mici băltoace de sânge pe ici, pe colo, era curată, gata să se prezinte Europei drept buric al României.


Întreaga zi de 13 iunie mi-am petrecut-o în inte­rio­rul Universităţii împreună cu alţi membri ai Ligii Studenţilor încercând să înţelegem ce se întâmplă. Spre seară am ieşit împreună cu Mugur Vasiliu, coleg în anul al treilea al aceleiaşi Facultăţi de Litere, până la Calea Victoriei, unde am urmărit şi filmat luptele dintre civili şi persoane îmbrăcate în uniforme ale Ministerului de Interne, despre care cred că ar fi fost poliţişti. Declar că sus-amintitul coleg al meu a filmat oameni morţi şi cartuşe adevărate. Elicoptere cu însemne militare survolau zona, Ministerul de Interne era incendiat şi fuseseră împrăştiate gaze lacrimogene.


Declar că, din cauza unui sentiment de frică, ­inerent, cred eu, într-o asemenea situaţie, m-am întors în sediul Universităţii, unde am plănuit să stau până la orele 5,00 a.m., ora la care de obicei pleca prima garnitură de metrou cu care urma să ajung la domiciliul meu de flotant din căminul A al Complexului Studenţesc Grozăveşti.

Declar în deplină cunoştinţă de cauză şi fără urmă de îndoială că la orele 3,00 a.m. ale zilei de 14 iunie 1990 luptele de stradă luaseră sfârşit, se înstăpânise liniştea în centrul oraşului Bucureşti, iar clădirea Universităţii era înconjurată de mai multe şiruri de oameni îmbrăcaţi în uniforme închise la culoare, despre care bănuiesc că ar fi fost soldaţi antitero.

Nu am putut preciza cu certitudine în declaraţiile anterioare şi nici în cadrul interogatoriilor cărei instituţii îi aparţineau acei soldaţi. Fiind un simplu soldat neinstruit, nu cunosc uniformele şi gradele militare, dar, întorcându-ne la evenimentele relatate, nişte oameni în uniforme despre care bănuiesc că ar fi fost jandarmi păzeau perimetrul Universităţii.

Cer pe această cale cadrelor Procuraturii să nu mă mai întrebe de ce era păzită Universitatea pentru că nu cunosc răspunsul la această întrebare.

În jurul orelor 4,00 a.m., vreo cinci autobuze, ­estimez eu, au oprit în perimetrul Pieţei Universităţii, iar bărbaţii în uniformă pe care îi bănuiesc a fi parte jandarmi, parte foşti securişti au părăsit în mare grabă dispozitivul.

Peste o jumătate de oră, cam pe la orele 4,30 a.m., în aceeaşi zi de 14 iunie 1990, au năvălit în Piaţa Universităţii aproximativ 200 de bărbaţi îmbrăcaţi în haine de lucrători minieri despre care bănuiesc, în lumina evenimentelor ulterioare, că ar fi fost parte mineri adevăraţi, parte angajaţi ai Ministerului de Interne şi parte foşti securişti. Aceştia erau foarte agresivi, fiind înarmaţi cu bâte, bastoane de cauciuc, securi şi târnăcoape. Au lovit cu bâtele, bănuiesc până la moarte, un tânăr care tocmai ieşise din gura de metrou Universităţii în faţa Teatrului Naţional. Bănuiesc că fără viaţă, dar în mod cert fără suflare, tânărul însângerat a fost aruncat cu capul într-un coş de gunoi care se afla în acele zile lângă primul stâlp de iluminare de lângă gura de metrou Universităţii, pe stânga. Înfricoşată de cele văzute şi temându-mă pentru integritatea mea fizică şi chiar pentru viaţa mea, am fugit de la geamul de la etajul doi al Facultăţii de Geologie, unde mă aflam, la etajul al treilea împreună cu doi colegi şi o tânără care a spus despre ea cum că s-ar numi Maria. După ce am alergat o vreme pe holuri în încercarea de a găsi un loc unde să ne putem ascunde, fata care pretindea că se numeşte Maria ne-a indicat un amfiteatru al cărui nume nu mi-l mai aduc bine aminte şi ne-am ascuns toţi patru sub un podium pe care erau aşezate băncile şi pupitrele, mai exact sub o podea. Cam după 10 minute, unul dintre băieţii alături de care mă ascunsesem, al cărui nume nu mi-l mai aduc aminte, a urinat, deşi eu bănuiesc că "s-a pişat pe el de frică".

Cam de trei ori până când am fost găsiţi am auzit deasupra mea paşi, bănuiesc eu, ai acelor bărbaţi îmbrăcaţi în haine de miner. Aceştia foloseau un limbaj injurios la adresa studenţilor şi intelectualilor, cu expresii ca: "vă omorâm pe toţi, băi căcănarilor", "morţii mamelor voastre", "futu-vă muma-n cur". La un moment dat am auzit o voce pe care o bănuiesc ca aparţinând lui Miron Cozma cerând o ambulanţă pentru a-l duce pe Marian Munteanu la Spitalul Colţea.

În jurul orei 9,00 a.m. am fost descoperiţi de patru bărbaţi îmbrăcaţi în haine de miner despre care bănuiesc că erau securişti pentru că erau tunşi regulamentar şi nu puţeau. Aceştia ne-au adresat cuvinte injurioase din familia semantică a celor amintite mai sus şi ne-au lovit cu pumnii şi picioarele. Un bărbat mic şi îndesat, brunet, cu ochi căprui, fără barbă, dar cu o guşă mare s-a ridicat pe vârfuri şi mi-a tras un pumn în ochi, apoi alţi doi care mă ţineau de braţul stâng, respectiv drept, m-au lovit cu picioarele şi m-au îmbrâncit pe scări. M-am rostogolit de la etajul trei la etajul doi unde, în patru labe fiind, un alt bărbat m-a apucat de coadă şi le-a spus celorlalţi cum că aş fi drogată pentru că îmi joacă ochii în cap. Precizez că nu consumasem substanţe din cele clasate în categoria drogurilor, iar ochii îmi jucau în cap doar pentru că eram ameţită de atâta rostogolit pe scări. Până la parter am trecut printr-o ploaie de lovituri diverse: palme, pumni, bastoane de cauciuc pe spate şi şuturi în fund.

Ajunsă la parter, un domn înalt cu ochelari metalici care afirma despre el că este profesor la Facultatea de Geologie a încercat să inducă în eroare pe cei îmbrăcaţi în miner spunându-le să mă elibereze pentru că mă cunoaşte şi sunt una dintre studentele lui. Bărbatul cel mic şi îndesat nu a ascultat de spusele acestuia şi l-a lovit cu o bâtă peste faţă adresându-i următoarele cuvinte: "Taci, porcule!".

Nu-l cunoşteam pe acest aşa-zis profesor căruia i s-au spart în acea zi nasul, capul şi ochelarii, dar presupun că doar grija pentru viaţa mea l-a îndemnat să mintă asupra relaţiilor dintre noi.

Bărbatul m-a împins în Piaţa Universităţii strigând: "Moarte studenţilor şi intelectualilor!".

În Piaţa Universităţii, grupuri de oameni îmbrăcaţi în haine de miner despre care bănuiesc cum că ar fi fost mineri, poliţişti şi securişti alegeau, după nişte criterii pe care nu le-am înţeles, oameni cărora le aplicau corecţii fizice, fie cu pumnii şi cu picioarele, fie cu bâte, securi sau bastoane de cauciuc.

S-au aruncat şi asupra mea vreo şase, lovindu-mă la întâmplare peste cap, spate, mâini şi picioare. Unul dintre ei a încercat să mă lovească în picior cu o secure, dar nu a reuşit decât să-mi taie pantalonii. Am fost deposedată de geantă, ochelari de citit, brăţară din piele şi geacă.
La un moment dat, am fost apucată de braţe de doi bărbaţi tineri îmbrăcaţi în uniforme care s-au recomandat a fi ofiţeri de poliţie şi care m-au îndemnat să fug alături de ei pentru că nu mai stăpânesc situaţia. Am alergat înspre Piaţa Unirii şi am fost pusă cu faţa la zid undeva în zona Strada Doamnei. În acea zonă se afla populaţie civilă. Cam o sută de oameni, care pretindeau a fi susţinători ai acţiunilor bărbaţilor îmbrăcaţi în mineri, ai lui Ion Iliescu (pe atunci preşedinte al României) şi ai Frontului Salvării Naţionale, m-au pus în genunchi, m-au numit "curvă din Piaţa Universităţii" şi mi-au turnat lapte în cap. Menţionez că nici înainte, nici în timpul şi nici după aceste evenimente nu am prestat favoruri sexuale pentru bani sau alte beneficii.

Am remarcat eforturile unui bătrânel scund şi foarte zbârcit care, fiind împiedicat să ajungă la mine, striga: "Vreau să dau şi eu, vreau şi eu, lăsaţi-mă şi pe mine". Menţionez că a ajuns la un moment dat şi m-a scuipat între ochi.

Am ajuns în jurul prânzului, cu o dubă de Poliţie, la o unitate militară despre care am aflat ulterior că se numea Măgurele. Am fost întâmpinată de un şir de elevi militari care mi-au tras şuturi în fund. În hangar eram cam 400 de oameni bătuţi şi răniţi. Nu ni s-au acordat îngrijiri medicale, hrană sau apă până în dimineaţa zilei de 15 iunie 1990.

Am stat pe colţul unei saltele alături de mai multe femei aparţinând etniei rome care, deşi deposedate de bunuri, mai păstraseră, în locuri despre care nu am cunoştinţă, nişte pachete de ţigări Carpaţi pe care le-au împărţit cu mine.

În dimineaţa zilei de 15 iunie 1990 au sosit nişte domni îmbrăcaţi în haine civile care s-au recomandat a fi procurori militari. Nu am îndrăznit să-i întreb mai mult, pentru că teama pentru viaţa mea nu mă părăsise încă, aşa că nu pot furniza date privitoare la numele persoanei care m-a anchetat şi care mi-a luat declaraţia.

Apoi am fost fotografiată faţă-profil şi acolo l-am recunoscut pe Nica Leon care avea faţa tumefiată. Mi s-au luat amprentele şi mi s-a spus că cea care pretindea a fi Maria nu era Maria, ci o proxenetă din Brăila pe nume Laura. Menţionez că la ultima întâlnire cu procurorii am găsit într-un album foto al celor arestaţi în acele zile fotografia acestei femei, care se pare că se numea totuşi Maria, aşa cum ne spusese şi ea.


În jurul orelor 13,00 a apărut în hangarul unde eram cazată un bărbat îmbrăcat în uniformă, despre care bănuiesc că era securist, care avea actele mele de identitate introduse într-un portofel care nu era al meu. M-a întrebat dacă acelea sunt actele mele şi mi-a spus că sunt liberă şi că, în cazul meu, se făcuse o regretabilă eroare. Am fost lăsată să mă spăl, mi s-a pus la dispoziţie un pieptăn şi am fost pansată de către medicul unităţii despre care am aflat că era din Drăgăşani, oraş apropiat de Râmnicu Vâlcea, locul naşterii mele.

Doi bărbaţi îmbrăcaţi civil, pe care-i bănuiesc a fi fost securişti, m-au condus cu o maşină neagră până în Grozăveşti sugerându-mi să nu povestesc chiar tot ce mi s-a întâmplat.


Declar, susţin şi semnez declaraţia de mai sus pretinzând daune morale şi materiale după cum urmează:

Cer ca pentru cele pătimite în acele zile, Ion Iliescu, fost preşedinte al României, pe care îl consider vinovat moral pentru linşajul din Piaţa Universităţii, să fie judecat şi, după părerea mea, condamnat.

Tot Ion Iliescu, fost preşedinte al României, să-mi ceară scuze publice pe un post naţional de televiziune la o oră de maximă audienţă pentru faptul că în cadrul unei emisiuni televizate a spus că aparţin istoriei (istorie este el!).

Să-mi fie înapoiate bunurile de care am fost deposedată în data de 14 iunie 1990 – geanta, ochelarii, un pachet de ţigări BT, 1.000 de lei trimişi de mama, permisul de la BCU, o brăţară de piele făcută de Uleia, geaca, un cercel de argint şi, la sugestia avocatului meu, cei nouăsprezece ani pe care i-am avut atunci.


Pentru conformitate,
Victoria Pătraşcu

(Text extras din Almanahul "Senzaţii tari", A.C. 2008)"










Le 18 juin 2009, Iliescu est innocenté dans un dossier pénal concernant le 13-15 juin 1990.

Musique


Iio-Is it love
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I can't wait for this movie, and it's coming out on my birhday!!

Thursday, June 25, 2009

A new bracelet : Angé and mamie do it for me

Angélique the tornado is not here ... so

just me and Lu today, going to the parc, as usual in the morning (or more like 11...), but not the water park since he's more of a spectator, the usual park, and he has 2 new friends, 2 nice boys that follow him around, play with him and take care of him better than his mommy does, and then going to Metro pour les courses (nous dévalisons le magasin à nous deux, ça doit être les plus grosses courses depuis que j'habite ici, et je fais livrer, c'est sur, déjà descendre et remonter cette poussette parfois 2 fois par jour, c'est exténuant ...il faut que j'en achète une moins lourde, dans le genre parapluie), and then he sleeps for 3 hours while I'm doing housework (not much but at least I get to actually put the dirty dishes in the dishwasher and pressing the start button, and a little of passing the broom), eating and cooking (happy about that too, since I had some ingredients for once). I'm speaking to A. on the phone.
While I'm driving the stroller around here, I'm for once, and a lot lately, cheking out the cars...
I actually miss being followed around.
Tonight we're going to lac des castors pour danser.

Musique

 Secret Garden - Sleepsong

 Edith Piaf - Hymne A L'amour

Pas rapport, mais drôle aussi

These two are hilarious : I hope they make you laugh too




Wednesday, June 24, 2009

I want this bag, but in black, or even this color ... It's the prettiest, I find, and very practical too

The tassel is what does it for me...I just love it

Bonne St-Jean : quelques événements de l'histoire du Québec

LA LOI DE LA CONSCRIPTION

24 juillet 1917, les quotidiens rappellent aux Canadiens que leurs députés fédéraux s'apprêtent à poser un geste aux conséquences très graves. En effet, une majorité de leurs députés vont voter ce jour-là, à Ottawa, LA LOI DE LA CONSCRIPTION, une loi qui divise profondément le pays.Des troubles éclatent et vont culminer en avril 1918 quand la capitale québécoise est le théâtre de violentes manifestations au cours desquelles quatre citoyens sont abattus par les soldats.

LA RÉVOLUTION TRANQUILLE

22 juin 1960 : tous les bulletins de nouvelles et les unes des journaux rappellent aux Québécois que c'est jour d'élection. Ces cinq millions de citoyens porteront au pouvoir Jean Lesage, René Lévesque et Paul Gérin-Lajoie pour les quatre prochaines années. Personne ne se doute encore que cette journée sera l'une des plus marquantes de l'histoire du Québec. LA RÉVOLUTION TRANQUILLE est lancée et les Québécois vont vivre l'époque peut-être la plus exaltante de leur histoire.

CONSÉCRATION DE BONHEUR D'OCCASION

21 juillet 1945, Jean Béraud, critique littéraire de La Presse, signe la première critique d'importance du roman BONHEUR D'OCCASION dont l'auteur, Gabrielle Roy, est une franco-manitobaine qui vit depuis six ans à Montréal. D'autres critiques suivront et toutes sont unanimes : le roman de Gabrielle Roy est une œuvre majeure. L'édition littéraire québécoise est presque inexistante à cette époque et le succès phénoménal du BONHEUR D'OCCASION de Gabrielle Roy va contribuer à changer cela. Cette consécration va apporter à l'auteur la gloire et la fortune.

MAURICE DUPLESSIS PREND LE POUVOIR

17 août 1936 : jour d'élection au Québec. À Montréal, des milliers de citoyens se sont massés devant les bureaux de La Presse pour y prendre connaissance des résultats du vote qui apparaissent sur un écran géant. À La Patrie, concurrent de La Presse, on a tendu en travers de la rue un écran lumineux sur lequel apparaissent non seulement les résultats du vote, mais aussi les têtes des candidats élus. Une atmosphère de fête règne aux deux endroits car les Montréalais ont l'impression d'assister à un tournant de l'histoire du Québec.Au 240 de la rue Bonaventure aux Trois-Rivières, les invités, entassés au salon, font silence car on commence à annoncer à la radio le résultat des élections provinciales.L'hôte des lieux, Maurice Duplessis, triomphe déjà, pour L'Union Nationale. En effet, grâce à une ruse des plus habiles, il mettra fin à quelque 40 ans de règne des Libéraux.

SA REVANCHE

8 août 1944 : Le Québec vit à l’heure d’un monde en folie, la deuxième guerre mondiale faisant encore rage. Le Premier Ministre Adélard Godbout a dissous la Législature, il y a quelques semaines et aujourd’hui, c’est jour d’élections provinciales. Dès 18 heures, ce soir-là, les citoyens ont l’oreille collée à la radio où l’on s’apprête à révéler les premiers résultats. Godbout et son parti Libéral attirent trois fois plus d’électeurs que l’Union Nationale de Maurice Duplessis. Ce dernier, élu aux élections de 1936 à la tête du parti qu’il a fondé, en décevra plusieurs durant son mandat et sera défait aux élections suivantes de 1939. Mais en ce 8 août 1944, Maurice Duplessis tient enfin sa revanche ! Avec 35,8 % des suffrages, il est reporté au pouvoir et entend le conserver longtemps. Il ne relâchera sa prise qu’à sa mort, à l’automne 1959.

LA CRISE D’OCTOBRE

5 octobre 1970 à Montréal : à 7 heures 30 exactement, un jeune homme sonne à la porte d’une chic demeure de la rue Redpath Crescent. On vient ouvrir et le jeune inconnu, qui fait signe à deux autres personnes, s’engouffre dans la résidence, revolver à la main, ses deux complices à sa suite. Trois minutes plus tard, ils en ressortent avec un otage, un diplomate britannique du nom de James Richard Cross. Ce geste va déclencher LA CRISE D’OCTOBRE, un moment tragique de l’histoire du Québec et du Canada tout entier.

LA NAISSANCE DU DEVOIR

matin du 10 janvier 1910 : les Montréalais se pressent dans la ruelle des Fortifications, à l'arrière du 714A ouest de la rue Saint-Jacques, avec un sou à la main. C'est ce que coûte le dernier-né de la nombreuse presse quotidienne de l'époque : Le Devoir et si son premier numéro est tant attendu, c'est que son fondateur est l'idole de toute une génération. Ce jour-là, il se vendra 30 000 exemplaires de ce journal qui deviendra un monument national et une institution intimement liée à l'histoire du pays grâce à trois Québécois : soit Henri Bourassa, Gérard Filion et Claude Ryan.

EXPO 67

27 avril 1967 : Place des Nations à Montréal sept mille invités trépignent d’impatience. Soudain, des cloches d’églises sonnent, des sirènes de bateaux hurlent, des pièces pyrotechniques éclatent, de l’eau jaillit des fontaines aux alentours, tout cela pour saluer un événement de grande importance. En effet, le Gouverneur général du Canada déclare ouverte EXPO 67, la plus grande exposition universelle jamais tenue alors. Grâce à EXPO 67 et à son Grand timonier, Jean Drapeau, Montréal fait parler d’elle comme jamais auparavant et accède en grande pompe au statut de ville internationale. De plus, Montréal s’apprête à vivre une importante révolution culturelle.

LA GRÈVE D’ASBESTOS

13 février 1949 : Asbestos, capitale québécoise de l’amiante, les travailleurs de la Canadian Johns-Manville Limited déclenchent la grève. Les syndicats québécois, sortis renforcés de la guerre, font face depuis à une plus grande résistance des employeurs et de l’État. Le Québec des années 40, sous la coupe de Maurice le Noblet Duplessis, est en grande période de développement industriel et celle-ci coïncide avec le "take over" de l'économie par les américains. En effet, Duplessis qui reconnaît l’importance de cette industrialisation, fait appel au " grand capitalisme " et promet une main-d’œuvre docile et à bon marché. Personne ne se doute que cette grève, qui donnera lieu à un mouvement de solidarité et de générosité sans précédent, sera la plus célèbre de l’histoire du Québec et du Canada tout entier.

à suivre sous peu ...

Tuesday, June 23, 2009

I'm eating this now

Du chocolat noir (le meilleur) avec un soupçon de sel (fleur de sel), j'hésitais à l'acheter, mais les 2 vont très bien ensemble, et comme dirait Angé : yummy!!!...

Hectic day

Première journée de vacances et déjà envie de me tirer une balle là ... Au moins le dentiste, c'est fini pour le moment.
Now what?
Puis, game over. J'ai décidé. Je n'y comprends rien.

Musique et rien à ajouter d'autre pour maintenant


Ingrid - Dans Ma Memoire
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Nek Claudia si DeMarco - Dragostea
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Si tu me quieras - Gipsy Kings
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J'ai oublié de raconter l'histoire de M. Ticklish ....

Comment j'ai pu?
Il était une fois... Non, mais!!!..
C'est trop drôle...On était avec Michèle dans le métro, assises, pour aller au Virgin Fest vendredi soir, et dès qu'on s'asseoit, on commence à parler de choses et d'autres, je ne suis pas sans remarquer (même dans le feu de la conversation, je remarque tout) un espèce de petit vieux, au regard très espiègle (ça aurait du, dès ce moment là, me sonner une cloche en quelque part...), qui, quelques secondes après, vient s'asseoir à côté de M., et nous demande même la permission, en ajoutant :
"C'est pour mieux entendre ce que vous vous dites. C'est fou ce que les gens se racontent comme histoires, ça m'interesse!"
J'ai trouvé cela trop cool, quelqu'un comme ça, enjoué, direct, en plus son âge et son sourire l'avantageaient dans le sens qu'il avait l'air très innocent...
Nous contionuons, comme si de rien était, M. me raconte son histoire et je la regarde parler, lorsque tout à coup, je sens quelque chose qui me chatouille le pied!...
Il va sans dire que j'ai été très surprise, de ce doigt qui s'est glissé dans ma chaussure sans crier gare, et pendant quelques secondes, j'ai même éclaté de rire, sans savoir si je devais me fâcher et l'engueler, ou juste rire ... Je me suis quand même fachée, en riant, M. ne comprenait pas trop se qui se passait au début, et le monsieur, il fait:
"C'était juste pour vérifier, j'avais une théorie comme ça, que vous êtes, comment on dit ... ticklish...comment on dit en français?"
On le lui dit, puis là il n'arrête pas de dire ticklish, ticklish...
En sortant du train, M. me dit que j'aurais du prendre une photo de lui, pour le blog, et j'avoue y avoir pensé, mais finalement je ne l'ai pas fait, je suis sure qu'il aurait dit oui en plus, mais ça m'a tellement surprise cette histoire, que je crois ne jamais l'oublier, aussi plate que cela est...
M. Ticklish, j'espère de ne plus jamais vous revoir!...

Samedi soir au Virgin Fest






On y va pour Akon, puisque je n'ai jamais vraiment été une fan de New Kids, mais il ne vient pas finalement, et eux autres sont assez plates, à part 2-3 chansons...dont Dirty dancing. Il y a les feux d'artifices. On rentre assez tôt. J'avais comme un début de mal de gorge puis il fallait que j'étudie dimanche.K. me donne des nouvelles d'elle puis de d'autre monde, elle est au département de crédit maintenant, Mercedes a accouché d'un petit garçon, Stefano, entre autres.

H&M sale stuff ...Je ne résiste pas aux noeuds cutes...

Funny finds

Je suis officiellement en vacances ...

En vacances d'école, that is. Hier soir dernier examen, assez difficile, pas sure de ce que j'ai fait trop, mais c'était la même chose à l'intra et j'avais eu une très bonne note. Je suis fatiguée, et je dois me mettre à étudier d'autres choses, bientôt (pour mon permis). Aujourd'hui je vais avec Lu au parc vers 10h et quelques, et plus tard au dentiste, vers 3h. J'ai décidé que je ne ferais pas le ménage, en tt cas, pas aujourd'hui. Bon, là il pleure, je vais le sortir de sa chaise. Did I mention I was tired?...

Saturday, June 20, 2009

Musique


Black Eyed Peas - Meet Me Halfway
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Black Eyed Peas-Rock That Body
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En lisant la presse hier matin

Un interessant article sur les ... recours collectifs. pour plus de precision sur ce que j'avais écrit par rapport à la présentation de S. Poulin au colloque de jeudi.

Virgin Fest hier soir








































J'y vais avec M qui m'invite hier soir, c'est le fun, j'adore les BEP, pas trop trop de monde, on danse, je vois Christine J. brièvement, le bacardi à ls mure et litchi c'est définitivement le meilleur, surtout après la bière, on y retourne ce soir avec d'autres amis pour Akon.